Au calme....[PV avec Noriko]

C'est un beau samedi matin. Ensoleillé, tout ce qui donne envie de sortir. Pia enfile une tunique bleu ciel agrémentée de nuage. Elle secoue un pantalon moulant de couleur blanche. La météo s'est encore plantée, comme quoi les oiseaux sont plus fiable, au plus grand bonheur de la jeune femme. Les oiseaux... un s'est d'ailleurs posé sur le perchoir dans le coin que Lyra a aménagé. Une mésange, beau petit oiseau bleu et jaune. Il grignote les quelques graines qui reste . C'est un habitué. Aussi l'humaine entend bien vite une remarque. C'est vide. Bah oui, c'est vide. Voilà Pia qui cherche dans son armoire le sac de graine. Vide. Elle est bonne pour aller en animalerie. La mésange la regarde, il demande si elle sait qui est -ce. Une simple secousse vient comme réponse. Pourtant elle était sure que ce paquet était plein. Ce n'est pas grave. Pia enfile ses ballerines et prend sa sacoche. Elle y enfourne son cahier de croquis, un crayon de papier, une gomme, un godet et une palette d'aquarelle de poche. Elle prend aussi un peu d'argent. Et la voilà en route. Route qui se fera sans vraiment d'encombrer, surtout quand on sait sa destination. Le parc. Là bas, elle est sûre de ne remontrer personne qu'elle ne connaît, humainement parlant. Ni de l'institut, ni de ses écoles. Revoilà son envie de solitude croissante. Elle ne sait pas pourquoi, peut être a-t-elle le mal du pays, une fois de plus. Elle aurait pu se dire, comme les années précédentes , qu'elle y retournera pour l'été, soit la saison des pluies. Mais non, cette année, c'est impossible. Parce qu'elle étrange , comme elle dit, elle ne pourra pas y retourner. Sous surveillance parce que bizarre. La liberté n'est qu'illusion ici. Si cela ne tenait qu'à elle, Pia serait déjà partit clandestinement. Mais il y a son père. Si jamais elle fait une bêtise, lui aussi prendra à coup sûrs....

Les rues défilent. Pia se trouve dans la quarante deuxième rue. La mésange l'a suivit. Ventre à patte , cet oiseau. Et un peu feignant. Et surtout affamé. Parce que Pia a dans son sac l'objet de convoitise, le sac de graine neuf. Les bruits incessants de la ville deviennent gênant, bruyant serait redondant. S'est ajouté à la mésange une hirondelle. Son nid doit être dans le parc. Aussi, Lyra passe le portail en fer forgé. Elle sort son godet de son sac et le remplis à la fontaine. Elle cherche un coin calme, à l'abri des regard mais bien éclairé. Elle trouve son bonheur sous un saule au feuillage d'été, verdoyant et plein de vie mais qui laisse passer la lumière en ne la filtrant qu quelque peu, pour ne pas qu'elle soit éblouissante. La jeune fille sourit, de ce sourire impénétrable. Puis son visage redevient froid. Elle s'assoit contre le tronc solide et fort. Elle sort de son sac sa palette, son crayon, son cahier et sa gomme. Elle pose le tout sur la terre meuble à côté d'elle avec le godet qui déjà, secoué, éclabousse le sol de son eau qui atterrit sur l'hirondelle qui secoue son plumage. Pia dépose après le petit lit de graine promis une heure plus tôt à la mésange. Pia a , quant à elle , son bonheur. Deux modèles et un cadre parfait. Elle commence à croquer le paysage puis y place peu à peu les bancs, les personnes qui ne prête pas attention à elle. Puis les animaux. Un écureuil s'est manifesté à droite. Finalement, le croquage ne dure pas plus de dix minutes, pas besoin de plus de temps quand le modèle est sous les yeux. Elle ouvre sa boite à aquarelle, monte le pinceau et commence à apposer les couleurs. D'abord les plus foncée, puis les plus clair. Mais il faut plus de temps

Brusquement les oiseaux s'envolent, l'écureuil fuit. On approche. Un humain. Il a fait peur aux animaux. Pia relève la tête pour voir la cause de ce changement soudain. Son carnet de croquis est posé droit devant elle. Décidément les autres ne savent rien faire d'autre que gêné.

Invité

[scuse du retard, j'ai un soucis avec mon pc ]

Noriko était venue au parc dans l'idée de se décontractée un peu. La japonaise s'était levée de bonne humeur, elle remarquait qu'il était temps qu'elle sorte un peu de chez elle. La jeune femme marchait tranquillement lorsqu'elle vit une étudiante donner du pain aux oiseaux. Elle remarquait que l'étudiante n'acceptait pas le fait que Noriko ait fait peur aux oiseaux. La japonaise ne l'avait pas fait exprès. Elle n'aimait pas du tout ces pigeons qui polluent tous les monuments et qui salissent tous.

Elle s'avança vers la fontaine tout en pensant qu'elle avait pris ses gants. Vu le temps gris qui venait, elle leva la tête au ciel pour voir qu'il ne tarderait pas à pleuvoir. Elle soupira juste en n'y pensant, elle ne voulait pas se prendre un coup de jus.....La japonaise regarda alors les écureuils qui étaient en train de se gaver de pain. Elle sourit rien que de voir qu'il était possible qu'il y ait des gens plutôt gentils.

S'asseyant sur le bord de la fontaine, elle fit attention à ne pas mettre ses mains dans l'eau. La jeune femme ne se doutait pas que la personne qui donnait à manger aux oiseaux pouvait être une mutante. C'est vrai que parfois les apparences sont trompeuses. Noriko avait comme la sensation qu'elle devrait sans doute ne pas trop essayer d'être de mauvaise humeur ! Alors que faire lorsque vous êtes devant une personne qui donnent à manger aux animaux ? La japonaise se dit qu'elle pourrait bien engager la conversation.

- " Il fait beau aujourd'hui n'est-ce pas ? "

La X-Men ne savait pas trop se que la personne allait répondre. Il était évident que le fait qu'elle soit venue et qu'elle ait fait partir les animaux ait sans doute pas plut à la personne. Voyant bien qu'elle n'était pas sure d'elle, elle préféra attendre que son interlocutrice réponde.

Pia s’était contentée de dévisager avec un regard de tueuse la personne qui était arrivée devant elle. Une asiatique, d’âge mur dans les 25-30 ans, assez svelte, de taille moyenne. Ce n’est pas un type de personne que l’on voit tous les jours .Et pourtant., il y avait cette impression de déjà vue. Qui est elle? Où Lyra l’a-t-elle vue? A l’université? Non, elle est trop vielle pour faire partie de sa promotion. De l’institut peut être? Surement. Alors , elle aussi est étrange? C’est fort probable si on note l’attention qu’a porté la femme à ne pas mettre les mains dans l’eau de la fontaine. A ce moment là, elle n’avait qu’à pas se mettre ici et tout aurait été très bien. Ce jeu de question intérieur dure bien vingt minutes, vingt minute de silence et d’oublie, de transparence et d’immobilité. Un laps de temps suffisant pour que les écureuils du parc reviennent. Parce que Pia les attire, n’importe quel animaux. Sa présence est comme celle d’un aimant . Cela ne la dérange pas bien au contraire. Et ce rôle de poteau immobile qu’elle tient maintenant n’arrange rien.

Une petite voix fluette résonne dans sa tête et elle seule peut l’entendre. Elle a dit qu’il faisait beau aujourd’hui. Propos renchérie par un autre animal. Un chat, un très vieux chat de gouttière, perché en haut d‘un arbre. Apparemment, sa panse est bien remplie et il n’éprouve aucun besoin de courir après les autres animaux présents. Ou peut être est il fatigué. . C’est stupide. Ce sont ses seuls mots. C’est peut être une habitude humaine? C’est un merle qui vient de poser la question. Lui est plutôt curieux de caractère. La mésange est revenue. Il faut que tu réponde je crois. Pia sursaute. Elle se secoue. Un écureuil est perché sur le haut de sa tête. Il a du surement profiter de son moment d’inattention. Ah oui, répondre. Pia s’y sent obligée. On lui a parlé, on lui a posé une question. On a rajouté à une phrase banale un point d’interrogation pour engager une conversation. Pia répond de sa voix, une voix fluette mais sans plus

« Je pense….qu’il ne devrait pleuvoir que ce soir »

La mésange s’agite. Elle pepille. C’est ma prédiction. Je n’allais pas lui dire que c’est toi qui me l’a dit. L’oiseau se rembarre. Pia retient sa respiration. Cette question qui lui titille l’esprit. Il n’y a personne aux alentours en état de les entendre alors. La jeune femme déglutit
« Vous êtes….comme moi….étrange? »

Brusquement, elle se relève. Elle se confond en excuse. On s’agite sur sa tête. Non, c’est pas comme ça que tu dois réagir, crétine. Pourtant, la timidité a repris le dessus. Elle tremble, renverse son pot, lâche un juron silencieux. Son carnet se referme, remballant les belle images. Si seulement, elle n’avait ce fichu défaut de timidité, tout serait tellement plus simple.

[Ce n'est pas grave, il est fort probable qu'avec les écrits du bac, je ne t'aurais répondu avant]

Invité

Noriko qui était assez perplexe à l'idée que l'on dise qu'elle fasse peur aux gens. Puis sachant bien que le temps allait se couvrir, elle était assez étonnée que son interlocutrice lui dise qu'il ne va pleuvoir que ce soir. Souriante, elle entendit l'autre question.

- " Effectivement il ne pleuvra que ce soir, et oui effectivement je ne suis pas une personne normale. Il me semble que je t'ai aperçu au centre Xavier. "

La jeune femme qui avait posé ses mains sur ses genoux, elle s'était assise en tailleur sur le bord de la fontaine. Puis voyant bien que les animaux qui entouraient la jeune femme ne partaient pas. Elle se dit qu'il devait y avoir un lien avec elle. Puis ne s'attardant pas trop sur ce fait, elle se dit qu'elle devait sans doute faire peur avec ses gants par cette belle journée.

Massant ses mains, elle ne voulait pas trop qu'elle s'emporte sous l'effet des ions dans l'air. Bien que le soleil soit présent dans le ciel, il y avait comme une tension qui se mettait en place. C'est vrai qu'avec son don, elle a pu échapper pleins de fois à la pluie. Mais il y a un risque pour qu'elle y soit en dessous ! Et là, elle ne sera pas trop dans un état comme il faut ! L'eau salée de la pluie et les ions qu'elle contrôle ! Oh la pile !

Voyant bien que la jeune femme était timide et qu'elle dessinait depuis un moment, Noriko lui posa une question.

- " Tu dessines aussi ? Est-ce que je peux voir ? " demanda la jeune femme.

Elle ne savait pas trop quoi dire ni faire, il y avait comme un mur qui s'était peu à peu mit en place. Il était évident que la timidité de son interlocutrice lui posait un problème ! Noriko se souvenait de sa rencontre avec Laura. Les deux japonaises s'entendaient si bien ! Elle se demandait d'ailleurs se qu'était devenue son amie. Puis se rappelant qu'elle était en compagnie d'une jeune femme, elle lui dit calmement."

- " Je suis étonnée que tu puisses avoir autant d'animaux de compagnie. " dit-elle en riant !

Niroko avait comme le sentiment que cette conversation serai sans doute enrichissante ! Et puis son interlocutrice lui paraissait assez sympathique ! Voyant qu'elle avait oublié de se présenter, elle déclara gentillement.

- " Je me nomme Noriko Ashida, enchantée de te rencontrer."

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